Le premier remorqueur en acier algérien a été mis à l’eau, lundi, au port de Bou Haroun dans la wilaya de Tipaza.

Le navire long de 14 mètres, construit en Algérie par des compétences locales, permettra de procéder aux derniers ajustements et de finalisation sa construction qui doit se faire à flot, avant sa mise en exploitation, précise lundi, le DG de construction et de réparation navale Ecorep,  Hamid Benderradji. Trois autres navires du même type sont en projet au niveau du chantier naval de Bou Haroun, ajoute t-il.

Selon le DG d’Ecorep, le modèle est « très intéressant » pour les ports algériens. Il a été construit avec un taux d’intégration « important », compte tenu de « l’expérience  acquise durant cette phase de lancement dans cette nouvelle gamme de production ». 

« malgré toutes les difficultés rencontrées durant cette période de pandémie, conjuguées avec les difficultés financières, les travailleurs ont eu le courage et la détermination de finaliser ce projet », s’est-il félicité.

Ceci a été concrétisé, selon M. Benderradji, grâce aussi aux « investissements consentis dans la mise en place du chantier naval de Bou Haroun (environ 2 milliards de DA investis dans les installations) permettant avec l’existence d’un potentiel humain compétent de se constituer comme la locomotive de la construction navale en Algérie ».

Pour permettre à cette entreprise de se développer, le premier responsable Ecorep a plaidé pour une facilitation en matière d’accès aux crédits et l’orientation des professionnels du secteur maritime et de la pêche vers son entreprise pour l’acquisition de navires au lieu de faire appel à l’importation. 

A ce propos, il a assuré que Ecorep est en mesure de construire des remorqueurs de 32 mètres et des navires de pêche hauturiers et océaniques allant jusqu’à 40 mètres.

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